Projet de "Chapelle à ciel ouvert"

Ce projet mûri avec l’espérience devrait commencer dans sa phase opérative. Pour l’instant nous bloque un poteau de la lumière périlleux.



En effet la Chapelle de l’O. P. G. est trop petite pour accueillir tout le monde à la Messe le samedi matin. L’hiver nous célébrons dans le théâtre, pendant la bonne saison-br-qui dure de fin mai à mi octobre, nous célébrons dehors sous les pins.



Comme on le voit sur la photo l’installation actuelle donne pleine satisfaction pour le contact avec la nature et l’espace à disposition, essentiel pour faire reposer l’esprit, mais reste une solution « bricolée ».



Pour créer un lieu tout dédié à la prière et digne des mystères chrétiens, avec un ami architecte nous avons élaboré le projet ci dessous.



Le mur de gauche est de mauvaise qualité et s’écaille. On a donc abandonné l’idée d’un murales auquel auraient participé les internés.--br--



Les icônes couvrent le mur de gauche et constituent le mur du fond. Chaque icône représente un mystère du Rosaire, les premiers de chaque série, Joyeux, Lumineux, Douloureux, Glorieux, avec l’ajout de l’Institution de l’Eucharistie, de la Crucifixion. La dernière nous livre la richesse du Paradis vers lequel nous marchons selon la promesse du Seigneur et par la force de sa Résurrection : c'est le Couronnement de la Vierge Marie, Aide des Chrétiens. La solution des icônes imprimées sur une toile plastifiée a l’avantage d’une qualité d’image optimale et la possibilité de les démonter durant la mauvaise saison. La toile microforée du fond correspond aux règlements de sécurité qui imposent que personne ne puisse se cacher derrière.



La zone de l’autel est à peine esquissée. On y  voit cependant l’autel lui-même, déjà présent sur  place. Il est en marbre, octogonal en signe de la Résurrection.



Les bancs sont une « vision d’artiste » pour en faire voir la collocation. Une Commune nous a promis 30 chaises, portant notre capacité à 60 places assises, espérant, avec le temps, d'avoir des chaises toutes semblables. L’esthétique compte car la beauté révèle Dieu et aide à prier.



Sur le côté de droite, le mur sera constitué d'espaliers en bois, garnis de roses grimpantes.



L’espace extérieur des édifices de la prison, en particulier la zone « Chapelle » s’embellit peu à peu, au gré de la providence, de plantes et fleurs pour transformer cet espace abandonné en jardin. Dernièrement j’ai planté des bananiers en espérant bien que les murs si hauts (10 m) et si négatifs normalement pour le moral, aident les bananes – pourquoi pas – à mûrir !



Il reste à calculer la dépense (pas au-delà de 2500€) et à trouver les financements, mais la confiance ne manque pas.



Fra’ Sereno